Simone Awards 2023 : Le Pouvoir par le Changement avec BLOOM

Claire Nouvian - Bloom
Claire Nouvian - Bloom
Claire Nouvian, fondatrice de l'association BLOOM et lauréate des Simone Awards 2023.

Les nominations pour les Simone Awards 2024 sont ouvertes. Connaissez-vous une femme engagée ?

 

Protéger l’Océan pour Préserver notre Avenir : L’Engagement Inflexible de BLOOM

L’Océan, vaste étendue d’eau qui recouvre plus de 70% de la surface de notre planète, est le berceau de la vie sur Terre. Pourtant, malgré son importance capitale, nos océans sont aujourd’hui confrontés à une multitude de menaces, allant de la pollution plastique à la surpêche en passant par le réchauffement climatique. Dans cette lutte pour la préservation de nos écosystèmes marins, une voix se fait entendre avec une clarté déterminée : celle de Claire Nouvian, fondatrice de l’association BLOOM et lauréate des Simone Awards 2023.

Dans une interview passionnante, Claire Nouvian raconte les débuts de BLOOM avec une sincérité désarmante. Animée par une passion indomptable pour la préservation de la vie marine, elle a fondé BLOOM dans le but de lutter contre les pratiques de pêche destructrices. 

“Notre mission, c’est de protéger au plus vite l’océan, de conscientiser les citoyens et de faire pression sur les politiques qui défendent les grands lobbies industriels, qui ont un intérêt financier, égoïste et court termiste à détruire le plus grand bien commun planétaire : l’océan”, déclare Claire Nouvian. Partie d’un constat amer de la brutalité infligée aux écosystèmes marins par le chalutage en eaux profondes, elle a rapidement réalisé que le problème dépassait de loin la simple exploitation excessive des ressources marines. Au cœur de la mission de BLOOM se trouve donc une quête pour un changement structurel.

BLOOM s’attaque à des enjeux majeurs tels que l’acidification des océans, la perturbation des chaînes trophiques et le déclin de la biodiversité marine. À travers des campagnes de sensibilisation, des recherches approfondies et des actions politiques ciblées, l’association cherche à transformer les mentalités et à promouvoir une économie respectueuse de l’océan.

Malgré sa taille modeste, l’association a déjà remporté des victoires significatives dans sa lutte pour la protection de l’océan. De l’interdiction du chalutage en eaux profondes à la mise en place de quotas pour la pêche électrique, elle a prouvé sa capacité à influencer les politiques et à changer les pratiques destructrices. À travers des années de travail acharné, BLOOM a su mobiliser les citoyens, sensibiliser les décideurs et faire progresser la cause de la préservation marine.

Le chemin vers la préservation de l’océan est semé d’embûches. BLOOM a dû faire face à l’opposition des lobbies industriels, à la résistance des politiques et à la critique de certaines ONG plus établies. Pourtant, l’association reste déterminée et résiliante, guidée par une conviction profonde que la protection de l’océan est une mission noble et indispensable.

Les objectifs de BLOOM s’étendent sur plusieurs décennies, mais l’urgence de la situation demande des actions immédiates. À court terme, l’association vise à renforcer les réglementations en matière de pêche, à sensibiliser le public et à promouvoir des pratiques durables. À moyen terme, BLOOM aspire à créer de véritables aires marines protégées et à restaurer les écosystèmes marins dégradés. À long terme, l’objectif ultime est de préserver notre océan pour les générations futures, en garantissant un équilibre durable entre l’homme et la nature.

Récompensée par les Simone Awards pour son engagement, BLOOM compte utiliser le prix pour intensifier ses actions et renforcer son impact. De la sensibilisation du public aux pressions politiques, chaque euro sera investi dans la protection de l’océan et la défense de ses habitants.

Dans un monde où les défis environnementaux sont nombreux et complexes, BLOOM incarne l’espoir d’un changement positif. Avec une détermination sans faille et une vision audacieuse, l’association se bat pour préserver notre plus grand trésor : l’océan. En unissant nos forces et en agissant dès maintenant, nous pouvons créer un avenir où les océans prospèrent et où la vie marine continue de fasciner et d’inspirer les générations à venir.

Pour plus d’informations sur BLOOM et comment soutenir l’association, rendez-vous sur www.bloomassociation.org/.

Earth Child Project : Le Pouvoir par le Changement

Earth Child Project: 2023 Simone Awards honoree
Janna Kretzmar, fondatrice d'Earth Child Project et lauréate des Simone Awards 2023

Les nominations pour les Simone Awards 2024 sont ouvertes. Connaissez-vous une femme engagée ?

Janna Kretzmar est la fondatrice et directrice d’Earth Child Project, une association à but non lucratif basée en Afrique du Sud qui propose des programmes éducatifs innovants aux écoles en manque de moyens. Janna est l’une des deux lauréates des Simone Awards 2023, et nous avons eu la chance de nous entretenir avec elle récemment. Ensemble, nous retraçons son parcours inspirant, depuis la fondation d’Earth Child Project à ses répercussions profondes sur les communautés locales.

D’origine sud-africaine, Janna Kretzmar a fait de l’éducation et du développement durable ses valeurs fondamentales. Depuis toujours, elle s’engage pour repenser et défendre les intérêts sociaux dans son pays. Avec Earth Child Project, Janna réunit sa passion pour le yoga, la pleine conscience et la gérance environnementale pour former les leaders de demain.

“Notre mission est d’encourager la nouvelle génération à devenir des leaders confiants et réfléchis qui initieront des changements importants au sein de leurs communautés,” confie Janna. En intégrant des classes de yoga, des cours sur l’environnement ou encore des formations en leadership, Earth Child Project propose des programmes éducatifs complets qui permettent aux enfants de s’épanouir pleinement. 

Inspirée par ses expériences personnelles, Janna s’est donné pour mission d’offrir une approche éducative innovante aux enfants issus de milieux défavorisés. Avec l’ambition d’assurer un changement sociétal profond et durable, elle leur donne les clés pour évoluer sereinement dans un monde qui ne cesse de changer. 

Grâce aux partenariats avec des écoles et communautés locales, Earth Child Project a déjà transformé la vie de centaines d’enfants, mais aussi celles de nombreux formateurs. Les initiatives proposées par l’association ont ainsi entraîné des avancées académiques, une meilleure cohésion sociale et une véritable prise de conscience environnementale. 

Comme pour tout entrepreneur, le parcours de Janna a été semé de défis et réussites. De la complexité des levées de fonds aux difficiles conditions de travail auprès de communautés frappées par la pauvreté, la violence et le mécontentement social, Janna a su faire preuve de résilience et d’engagement. Sa détermination est l’essence qui porte la mission d’Earth Child Project toujours plus loin. 

Aujourd’hui, l’association entame un nouveau chapitre de croissance à la hauteur des ambitions de sa fondatrice. En développant des programmes aux niveaux national et international, Earth Child Project souhaite toucher davantage d’enfants et de communautés. En ce moment, Janna travaille sur la mise en place de partenariats avec d’autres organismes qui partagent ses valeurs, afin d’assurer la prospérité de son association.

Janna est fière d’être l’une des deux lauréates des Simone Awards 2023. Ce prix arrive au bon moment pour le développement de l’organisation. “Je suis reconnaissante de cet honneur alors que nous sommes en pleine expansion,” confie-t-elle. “Cette opportunité nous donne la visibilité et la crédibilité dont nous avions besoin pour continuer sur notre lancée.”

Lorsqu’on lui demande comment elle prévoit d’utiliser les fonds offers par les Simone Awards, elle répond : “Nous allons les allouer au financement du programme Living Classroom que nous déployons sur 8 école municipales, soit 100 classes et 4 000 enfants concernés.” Ce programme a été développé pour proposer un apprentissage pratique axé sur l’environnement, en passant notamment par la lombriculture et la culture de plantes en contenants. “Nous transmettons aux enfants les compétences pratiques pour prendre soin de notre environnement, tout en leur offrant la possibilité de continuer ce travail à la maison ; et nous offrons aux professeurs des ressources pour rendre l’éducation environnementale plus drôle et engageante,” précise-t-elle.

L’incroyable aventure de Janna avec Earth Child Project prouve le pouvoir de la passion et de la détermination dans l’aboutissement de projets de vie. Son engagement pour un monde meilleur a permis de changer la vie de nombreux enfants et inspire les communautés à devenir plus résiliantes. Offrir un prix Simone Awards à l’association de Janna est avant tout un honneur, et nous espérons que cela générera de belles opportunités d’expansion. 

Pour plus d’informations sur Earth Child Project et comment soutenir l’association, rendez-vous sur www.earthchildproject.org

Les Lauréates des Simone Awards 2023 : Des Femmes Visionnaires et Engagées

Meet the winners of our Simone Awards 2023 edition
Les lauréates des Simone Awards 2023 : Janna Kretzmar and Claire Nouvian.

Chaque année, les Simone Awards célèbrent des femmes animées par le désir de changer positivement le monde qui les entoure. En cette journée internationale des droits des femmes, le comité des Simone Awards a le plaisir d’annoncer les gagnantes de l’édition 2023 : Claire Nouvian, fondatrice de BLOOM et Janna Kretzman, fondatrice de Earth Child Project, toutes les deux sélectionnées pour leurs dévouements et l’impact généré par leurs associations respectives.

Créés en 2018 par le Château de Pommard, les Simone Awards mettent en lumière les exploits de femmes incarnant des valeurs essentielles telles que la compassion ou encore l’engagement. Des candidates du monde entier sont nominées par le public, puis les causes qu’elles défendent et leurs réussites sont minutieusement étudiées par le comité des Simone Awards afin de sélectionner les gagnantes.


Les lauréates de l’édition 2023

Claire Nouvian, Fondatrice de BLOOM – Reconnue dans le monde entier pour ses actions environementalistes, Claire Nouvian s’est particulièrement engagée dans la protection des océans et de la faune sous-marine. En tant que fondatrice de BLOOM, une association dédiée à mettre un terme aux pratiques de pêches destructives et à encourager la pêche responsable, Claire a axé son discours sur l’importance de la préservation de l’éco-système sous-marin. Elle a ainsi mis en place des campagnes innovantes, soutenues par des recherches scientifiques et un plaidoyer politique, qui inspirent à l’action et suscitent des changements positifs dans la protection marine. 

Janna Kretzmar, Fondatrice de Earth Child Project – Le parcours incroyable de Janna Kretzmar repose sur son engagement pour l’éducation et le développement des communautés. Avec Earth Child Project, elle met en place des programmes éducatifs et responsabilisants pour des enfants sud-africains issus de milieux défavorisés. Ces programmes offrent une approche éducative globale mêlant conscience environnementale et développement personnel. Ils reposent sur trois piliers, à savoir le développement durable, le bien-être et la créativité, pour former une nouvelle génération de jeunes leaders prêts à construire un avenir durable pour eux-mêmes et pour leurs communautés. 


Un hommage à l’engagement et à l’impact positif

Le comité des Simone Awards est fier de pouvoir mettre en lumière les parcours remarquables de Claire Nouvian et Janna Kretzmar. Leurs engagements respectifs, envers notre planète et notre société, démontrent de l’impact positif que chaque individu peut avoir lorsqu’il s’agit d’avancer vers un monde meilleur.

Les nominations pour les Simone Awards 2024 sont ouvertes jusqu’au 1er décembre 2024. Ce prix s’adresse à toutes les femmes engagées dans une cause à impact positif, quel que soit le secteur et le pays.

Dr Deborah McCauley, Fondatrice de VIEW

Développer un plan d’actions pour s’attaquer directement aux menaces sanitaires des espèces en voie d'extinction est une initiative novatrice menée par VIEW. Lauréate des Simone Awards 2022, le Dr Deborah McCauley nous révèle la genèse de son projet et comment le prix contribuera à protéger les espèces menacées.

View website

"Nous assistons à la disparition de populations à l’échelle mondiale."

Les nominations pour les Simone Awards 2024 sont ouvertes. Connaissez-vous une femme engagée ?

Le Dr. Deborah McCauley a fondé VIEW (Veterinary Initiative for Endangered Wildlife), une organisation à but non lucratif dont la mission est de protéger les espèces sauvages en danger en s’attaquant aux menaces sanitaires auxquelles elles sont confrontées dans leur habitat naturel.

Nous sommes une organisation œuvrant pour la santé des animaux sauvages”, déclare Deborah. “Nous menons des actions en Amérique du Nord, en Afrique et en Asie. Nous créons des programmes durables de conservation des espèces sauvages et travaillons avec les communautés locales afin de leur donner les moyens d’intégrer la santé des espèces sauvages dans leurs propres actions.”

Le Dr McCauley n’en est pas à sa première expérience avec les animaux sauvages.

J’ai toujours travaillé avec la faune sauvage : au State of Wildlife, au Montana Fish Wildlife & Parks, pour la Wildlife Conservation Society, et dans un zoo. J’ai pu constater qu’un grand travail de conservation est réalisé à l’échelle mondiale pour faire face au changement climatique, à l’empiètement sur l’habitat animal et au braconnage.”

Pourtant, ces mesures ne lui paraissent pas suffisantes. Pour Deborah, un maillon de la chaîne semble manquer.

J’avais la sensation d’une pièce manquante dans la conservation des animaux sauvages. Créer un programme complet de santé des animaux sauvages en sus des efforts de conservation déjà en place pourrait, selon moi, avoir un impact important. La surveillance des maladies des espèces sauvages en danger d’extinction ou menacées était insuffisante. L’une des plus grandes menaces aujourd’hui pour la faune sauvage est le manque d’attention envers leur santé. Prenons l’exemple du COVID. Nous avons contracté la maladie auprès de la faune sauvage mais il ne faut pas oublier que nous-mêmes nous lui transmettons aussi des maladies. Nous sommes déjà à la sixième vague d’extinction. Nous assistons à la disparition de populations à l’échelle mondiale.

L’initiative VIEW est ainsi née de ce constat tragique. Deborah a fait appel à un autre expert, le Dr Gretchen Kaufman, réputée en matière de médecine de conservation.

“J’ai eu la chance de m’associer au Dr Gretchen Kaufman, qui est ma partenaire dans ce projet. Nous avons d’excellents vétérinaires dans notre équipe, qui travaillent avec nous afin d’étendre les efforts de conservation des espèces sauvages, toujours dans un objectif de durabilité.”

@VIEW

En outre, l’association VIEW est la seule au monde à intervenir sur l’aspect sanitaire pour protéger la faune sauvage.

Nous sommes pionniers dans ce domaine. Aucune autre organisation au monde ne fait quelque chose de similaire, à savoir cibler les espèces menacées ou en voie de disparition, mettre en œuvre de façon durable un programme de santé qui leur est dédié et accompagner les États, les parcs et les organisations dans la mise en place de ce programme.

VIEW accompagne les acteurs locaux mais n’a cependant pas vocation à intervenir de manière définitive sur les terrains choisis. 

“Notre programme est une initiative, nous n’avons pas pour but de nous établir de façon définitive dans les zones dans lesquelles nous opérons. 

Deborah ajoute : “Nous sommes juste là pour aider les organisations de conservation locales à inclure la santé de la faune sauvage dans leurs actions. Quand c’est fait, nous partons. Nous avons également créé un système équivalent au système de dossier médical électronique, mais pour les espèces sauvages en danger. Nous travaillons actuellement avec une agence d’état et une école vétérinaire aux États-Unis sur un projet de recherche sur les éléphants et les espèces nord-américaines et africaines. Ce système est un programme unique qui inclut des moteurs de recherche dans lesquels vous pouvez télécharger des photographies, des radiographies et des échographies, ainsi que des cartes Google. Il s’agit d’un programme destiné aux personnes qui travaillent sur le terrain avec les animaux.”

Monter un tel projet n’est pas une mince affaire. Deborah et son équipe doivent faire face à des obstacles, notamment celui du financement.

Le plus grand défi est indéniablement celui de la collecte de fonds. En effet, notre mission est très claire et nous ne souhaitons pas nous en écarter. Il n’existe pas vraiment de subventions pour ce type d’action de conservation, car nous sommes des pionniers dans ce domaine. Les dons d’entreprises ou de particuliers sont donc très appréciés. De nombreux vétérinaires et défenseurs de l’environnement comprennent et reconnaissent l’importance de notre travail. Par exemple, le WWF (World Wide Fund) est une grande organisation qui fait un excellent travail de conservation des animaux, mais il n’a pas de vétérinaires ou de programmes de santé dédiés aux animaux sauvages. Nous avons des équipes formidables, mais nous avons aussi besoin de fonds pour nous développer et croître.

Malgré les difficultés financières, l’association a déjà commencé à se développer et à mener plusieurs actions.

Nous avons réalisé une action pilote au Népal. Nous avons eu la chance de travailler avec certains des meilleurs écologistes, avec les populations locales, avec le gouvernement et une organisation non gouvernementale appelée National Trust for Nature Conservation et l’Université. Nous avons construit notre premier programme durable là-bas, en commençant par le parc national de Chitwan”, déclare Deborah. “Nous avons formé plus de 200 vétérinaires et conservateurs de la faune sauvage, ainsi que la police et les biologistes du parc. Lorsqu’un animal, un tigre par exemple, est capturé parce qu’il quitte le parc et qu’il doit être transféré vers un nouvel endroit, c’est le moment idéal pour recueillir des informations sur sa santé, comme du sang, des tissus ou des matières fécales. Un grand nombre de travaux de conservation des animaux sont réalisés au Népal. Pas seulement notre travail, mais aussi celui d’autres groupes locaux et internationaux.

Cette intervention a eu un impact positif :

Pendant la période où nous étions là-bas, soit environ dix ans, le nombre de tigres a doublé. C’est le premier pays au monde à réussir cet exploit. Je ne peux pas dire que cela soit entièrement grâce à VIEW, mais nos actions ont eu un impact.

@VIEW

Deborah souhaite continuer sur cette belle lancée. 

Notre objectif est d’observer comment les communautés et les organisations de conservation locales font de la santé de la faune sauvage une pierre angulaire de leurs actions.”, déclare-t-elle. 

La directrice exécutrice de VIEW insiste sur l’importance de la surveillance des maladies : “Je suis convaincue que la surveillance des maladies peut aider à préserver les populations d’animaux sauvages. La santé est une problématique importante pour la conservation. Mais c’est une question qui n’a pas été suffisamment abordée et qui requiert des fonds. J’aimerais voir davantage de financement et de soutien dans ce domaine.”

Nous assistons à une extinction de populations d’animaux sauvages, qui disparaissent sans que nous le sachions,” rappelle la vétérinaire. “Si nous partageons 75% des maladies nouvelles et émergentes avec la faune sauvage, imaginez combien d’animaux domestiques partagent des maladies avec celle-ci. Par exemple, un chien peut être porteur d’une maladie qui se répand dans les populations sauvages. La transmission de maladies augmente de façon exponentielle. Au cours des 50 dernières années, la population humaine a doublé et ainsi la population d’animaux domestiques a également bondi. Il est donc facile d’imaginer l’incidence sur la faune sauvage.”

Deborah a également remporté de nombreux prix de rang mondial, notamment la bourse Ashoka 2017 et le prix Emily Couric Women’s Leadership Award en 2019.

J’ai obtenu la bourse Ashoka pour le travail que nous avons accompli au Népal. Nous avons construit nos systèmes de manière à pouvoir les reproduire et les faire évoluer.

Quand elle a appris sa nomination aux Simone Awards, Deborah s’est dit “ravie, curieuse et surprise”. 

Elle ajoute : “Nous étions curieux de savoir si c’était l’un de nos supporteurs qui avait soumis notre candidature. Nous apprécions que le Château de Pommard reconnaisse nos actions. Nous avons durement travaillé et avons passé de nombreuses années à mettre en place ces programmes. Nous vous remercions de les mettre en lumière.

Notre subvention va permettre à VIEW d’intervenir dans le Greater Yellowstone Ecosystem, pour un projet destiné aux grizzlis.

Quel conseil donnerait Deborah aux personnes souhaitant œuvrer pour une grande cause ?

Ayez un objectif, ayez une vision. Entourez-vous de personnes qui vous soutiennent. Et ne vous éloignez pas de votre objectif et ne vous arrêtez pas. C’est dur, et ce n’est pas facile, mais vous y arriverez.

Merci Deborah et bonne continuation dans vos actions !

Le Dr. Deborah McCauley s’est entretenue avec Benoit Daury, notre Directeur On-Trade.

Diane Dupré La Tour, Fondatrice Des Petites Cantines

Portrait of Diane, founder of Les Petites Cantines.

Après avoir perdu son conjoint dans un accident de voiture, Diane Dupré la Tour a pris conscience de l'importance du lien social et du rôle du repas pour faciliter l’ouverture aux autres.

Portrait of Diane, founder of Les Petites Cantines.

"On ne devrait pas attendre un accident de la vie pour vivre un tel élan de solidarité"

Les nominations pour les Simone Awards 2024 sont ouvertes. Connaissez-vous une femme engagée ?

Diane Dupré la Tour, ancienne journaliste de 42 ans, est la cofondatrice des Petites Cantines, un réseau de restaurants participatifs spécialisé dans l’alimentation durable et accessible à tous.

“Nous avons créé des restaurants participatifs, proposant des repas en alimentation durable et à prix libre. La première Petite Cantine a vu le jour à Lyon, et nous sommes présents aujourd’hui dans plusieurs villes de France.”

Cette belle histoire est pourtant née d’une tragédie. 

“J’ai perdu mon conjoint dans un accident de voiture il y a dix ans”, déclare Diane. “Cet événement m’a fait prendre conscience qu’un accident de la vie peut facilement nous placer dans des situations de fragilité entraînant parfois un repli sur soi, au moment même où l’on a le plus besoin des autres. J’ai eu la chance de connaître un bel élan de solidarité de la part de mes voisins, et je me suis dit qu’on ne devrait pas attendre un accident de la vie pour vivre ça.”

C’est ainsi que tout a commencé. Avec son ami Etienne Thouvenot, Diane décide alors de créer un lieu qui répondrait à ce besoin de se sentir relié aux autres. 

“Intuitivement, le repas nous est apparu comme le trait d’union pour créer du lien et faciliter les rencontres. C’est une source de résilience très forte, car le repas répond aussi bien à des besoins physiques qu’émotionnels ou encore relationnels.”

En laissant les convives décider du prix qu’ils paieront pour leur repas, Les Petites Cantines ouvrent grand leurs portes à tous les habitants d’un même quartier.

“ Cela permet d’accueillir des convives de différentes générations et parcours de vie. L’approvisionnement est réalisé en alimentation durable, avec des produits bios, locaux, et en circuit court. Nous collectons aussi les invendus des magasins bios du quartier. La cuisine est participative : ceux qui le veulent peuvent venir avant pour cuisiner ensemble. Ce sont des occasions de rencontres avec des gens que l’on n’aurait pas forcément rencontrés ailleurs. Certains habitants y proposent parfois des ateliers. Il y a des convives de toute génération, de tout parcours de vie autour de la table. Comme une fête des voisins qui aurait lieu tous les jours !”

@Les Petites Cantines

Pour monter durablement un tel projet, Diane a dû faire face à de nombreux obstacles.

“Je ne connaissais pas du tout le milieu de la restauration”, admet Diane. “Il a donc fallu suivre des formations relatives à l’hygiène et découvrir les codes de ce milieu. Nous avons commencé avec des Petites Cantines éphémères dans des lieux que l’on nous prêtait pour tester l’impact auprès des habitants. Lorsque nous avons vu que cela se passait bien, nous nous sommes mis en quête d’un local. Le vrai défi était de trouver un local disponible, avec un loyer raisonnable et la possibilité de faire des travaux pour le mettre aux normes. Or tous les fonds de commerce que je trouvais étaient à plus de 100 000€.”

Diane a décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat alors qu’elle traversait une période difficile, devant faire face à la perte d’un proche, tout en s’occupant de ses trois enfants et en ayant quitté son travail.

“Vu de l’extérieur, cela paraissait irrationnel de me lancer dans ce projet. Mais j’avais le sentiment que c’était le bon moment pour y aller. En réalité, on prend beaucoup de risques à ne pas suivre son instinct : celui de passer à côté de sa vie.”

Et pourtant, avec Etienne, ils s’accrochent à leur rêve et continuent d’aller de l’avant.

“L’autre défi est d’avancer malgré les incertitudes. Nous avions l’ambition de construire un modèle non lucratif, mais sans dépendre des subventions pour fonctionner : un modèle qui repose vraiment sur la contribution libre et consciente des habitants. Or cela peut être vécu comme stressant de ne jamais savoir ce qu’il y aura dans la caisse à la fin de la journée, surtout quand il y a des salaires à payer, un loyer, des charges. C’est un vrai apprentissage de la confiance. Et ça marche !”

Aujourd’hui, toutes les cantines sont à l’équilibre et construites sur un modèle stable. Près de 85 000 repas ont été servis à plus de 35 000 convives depuis le lancement de l’initiative il y a six ans. 10 cantines sont déjà ouvertes, et 12 sont en cours de lancement, même si une certaine insécurité persiste.

“Une part de l’approvisionnement dépend de la collecte de produits invendus issus des magasins du quartier. On ne sait pas non plus qui va venir cuisiner. On ne sait pas non plus qui on va avoir à table. Bref, quand un projet repose sur les rencontres, il faut accepter qu’une grande part soit imprévisible, et savoir faire preuve d’adaptation. Nos responsables de cantine sont des héros de la gestion de l’incertitude, et ils le font avec énormément de simplicité et de capacité relationnelle. C’est, à mon avis, un métier d’avenir, dans une société du lien.”

Ce dispositif admirable fonctionne-t-il vraiment ? Six ans après le lancement de la première cantine, Diane peut l’affirmer et prouver l’impact positif des Petites Cantines.

“Nous réalisons des mesures d’impact social tous les deux ans. Aujourd’hui, 95% des convives nous disent qu’ils se sentent accueillis tels qu’ils sont. Ils prennent conscience de certains préjugés sur les autres et changent plus facilement de regard après avoir partagé un moment de qualité avec une personne en particulier. Deux convives sur trois font davantage confiance aux autres et ont le sentiment que les autres leur font plus confiance. Je pense que le plus gros apport des Petites Cantines, c’est ce changement de regard sur le lien social et sur la solitude.”

En dehors de l’aspect social, cette initiative a également un impact positif sur la santé. 

“Nous mesurons aussi l’impact en terme d’accès à l’alimentation durable : 82% des convives ont découvert des recettes saines et peu coûteuses chez nous, et ont envie de les reproduire chez eux. Nous proposons des produits bios, locaux, en circuit court, en vrac pour avoir moins d’emballages. Ces pratiques influencent les comportements alimentaires de nos convives, pas simplement par le discours, mais aussi par l’expérience du plaisir. La notion de saveur, de bien-être sensoriel est très importante. Nous pensons que cela aide à s’ouvrir aux autres. On constate qu’un convive sur deux a transformé durablement son comportement alimentaire grâce aux Petites Cantines.”

Les Petites Cantines
@Les Petites Cantines
@Les Petites Cantines

La fréquentation des restaurants illustre à elle seule le succès de ce projet.  

“On compte 25% de convives qui viennent souvent, c’est-à-dire au moins une fois par semaine. Environ 50% des convives viennent de manière régulière, une à deux fois par mois. Enfin, les 25% restants sont des personnes de passage qui viennent une à deux fois par an. Ces derniers sont souvent des ambassadeurs de nos cantines. Ils en parlent autour d’eux. En ce qui concerne les personnes âgées, l’initiative peut venir de leurs enfants qui ont entendu parler des cantines. Ils accompagnent leurs parents une première fois et les laissent ensuite revenir seuls si le projet les séduit.”

Face à ce succès, Diane et son équipe peuvent aujourd’hui s’enthousiasmer sur le futur des Petites Cantines.

“D’ici cinq ans, nous souhaiterions compter une cinquantaine de restaurants participatifs dans le réseau. Cela équivaudrait à environ 100 000 convives et une centaine de salariés. Aujourd’hui, nous sommes trente salariés à l’échelle du réseau.”

Mais leur objectif est de ne pas grandir davantage, pour ne pas aller à l’encontre du discours tenu depuis le début des Petites Cantines : la proximité et la simplicité sont des ingrédients clés dans le lien social.

“Le mot «Petites» est tout aussi important que le mot «Cantines»”, explique Diane. “Pour nourrir des relations de confiance, il faut se connaître, éviter de créer des structures super complexes. L’agilité entrepreneuriale nous permet de rester très résilients : une qualité qui est précieuse dans cette période pleine de changements.”

L’idéal, pour Diane et son équipe, serait de faire émerger d’autres réseaux et de leur transmettre leur savoir-faire. 

“Notre objectif n’est pas d’avoir juste un impact social au sein des Petites Cantines, mais aussi en dehors. Nous voulons former les entreprises, les acteurs de l’hôtellerie et de la restauration pour associer des compétences relationnelles aux repas. Hannah Arendt décrit la table comme un espace qui nous relie tous, tout en conservant une distance entre chacun. Cette distance n’est pas un espace vide puisqu’elle est remplie par ce qu’il se passe au-dessus de l’assiette, à savoir la parole. C’est par elle que l’on va vivre des rencontres improbables dans les Petites Cantines. Si demain nous nous nourrissons de produits très responsables, mais en mangeant tout le temps seuls, cela ne correspond pas à ma perception de l’alimentation durable. Pour nous, la dimension de repas partagé s’inscrit dans les critères d’une alimentation durable, autant que de réaliser des repas bios, locaux, et équilibrés.”

Quand elle a appris que le Château de Pommard avait choisi Les Petites Cantines comme l’une des trois lauréates des Simone Awards 2022, Diane dit avoir éprouvé un sentiment de fierté collective. 

“C’est la récompense du travail de plusieurs équipes. Je suis également très reconnaissante. Finalement, le monde du vin et des Petites Cantines se ressemblent plus qu’on ne le croit. On pourrait penser qu’un domaine viticole avec une telle notoriété ne verrait pas de lien avec une association qui nourrit les liens de proximité comme Les Petites Cantines. Et pourtant, le repas est ce qui nous rassemble.”

La convivialité engendrée par un vin soigneusement élaboré et accompagné de délicieux mets est l’un des facteurs clés dans l’élaboration des vins du Château de Pommard. Nous sommes fiers d’être associés à une organisation qui comprend l’importance de l’aspect social et des moments conviviaux autour de mets et vins. Nous espérons que notre subvention aidera Diane et son équipe à continuer le développement de ce beau projet.

“Nous allons l’utiliser pour le développement de notre réseau, pour créer une dynamique d’intelligence collective et accompagner les nouvelles équipes. Les porteurs de projets plus expérimentés accompagnent les nouveaux projets. Il faut donc les former à la posture de facilitateur et mettre à leur disposition une boîte à outils actualisée en fonction de toutes les contraintes réglementaires”, déclare Diane. 

Quel conseil donnerait Diane à quelqu’un qui souhaite s’engager dans une cause qui lui est chère ?

“Ne t’engage pas tout seul. Embarque des gens avec toi. Tu seras enrichi de leurs expériences et de leurs sensibilités. Tu découvriras le bonheur de pouvoir compter sur les autres, ce qui est peut être l’une des choses les plus difficiles à accepter.” En France, on est beaucoup dans la souffrance de l’échec entrepreunarial. On le vit comme un échec individuel. Je pense que tout serait plus facile si on se disait que la réussite elle-même n’est pas individuelle, mais collective.”

Merci Diane et bonne continuation !

Diane s’est entretenue avec Rémi Marchand, notre Senior Trade Sales Manager Asie.

Simone Awards 2021 : les noms des lauréates révélés

Simone Awards 2021 Winners: Emily Penn, Julia Coney and ucie Basch.

Le Château de Pommard et la Famille Carabello-Baum sont fiers d’annoncer les noms des trois gagnantes des Simone Awards 2021. Lancé en 2018, ce prix honore et récompense des femmes du monde entier, engagées dans des causes variées. Chaque année, le comité des Simone Awards élit les trois lauréates en fonction d’une sélection de critères différents comme l’objet, les réussites et le potentiel de développement des causes candidates. Le montant du prix décerné dépend du profit annuel réalisé sur les ventes de la cuvée la plus prestigieuse du Château de Pommard, Simone.Dix pour cent de ces profits sont ainsi reversés aux trois organisations lauréates.

L’édition 2021 des Simone Awards a réuni une sélection variée de causes candidates, allant de la protection des enfants sans abris aux États-Unis au soutien de petits exploitants et fermiers en Afrique de l’ouest, ou encore l’accès à l’eau potable pour tous n’importe où dans le monde. Originaires de France, du Royaume-Uni et des États-Unis, les lauréates sont trois femmes inspirantes qui incarnent l’engagement en s’impliquant dans des causes qui leurs sont chères et s’appliquent à rendre notre monde meilleur.

Lucie Basch est la co-fondatrice de Too Good To Go, une application qui s’attaque au problème du gaspillage alimentaire en France et dans le reste de l’Europe par l’intermédiaire de campagnes de sensibilisation et de partenariats avec des commerces de proximité. Jeune ingénieure française, Lucie Basch a remporté le Prix Margaret “Entrepreneur de l’Année” en 2018 et fait partie de la liste “30 en-dessous de 30 ans”, qui honore les jeunes entrepreneurs européens, de Forbes en 2020.

Nous allons pouvoir accomplir tant de choses grâce aux Simone Awards. C’est avant tout une vraie reconnaissance des actions menées par nos équipes. Nous utiliserons ce prix pour déployer nos campagnes de sensibilisation dans plusieurs milliers d’écoles en France en septembre 2022”, confie Lucie Basch, co-fondatrice de Too Good To Go.

Emily Penn a co-fondé eXXpedition en 2014, avec pour objectif de mieux appréhender la pollution plastique et de trouver des solutions durables à ce problème d’envergure internationale. L’association organise des voyages de recherche en mer menés par des équipes féminines, ainsi que des voyages virtuels sur terre, afin d’enquêter sur les causes de la pollution plastique des océans. Skipper professionnelle et artiste, Emily Penn est une fervente défenseure de la préservation des océans depuis toujours. En 2016, elle est devenue la plus jeune et seule femme à recevoir les prix de  “Yatchmaster of the Year” et “Seamaster of the Year”. En 2021, elle a reçu la médaille de l’Empire Britannique.

Nous sommes très fiers de recevoir ce prix”, affirme Emily Penn, co-fondatrice de eXXpedition. “Il sera destiné à soutenir les activités menées par notre communauté d’ambassadrices à travers le monde, et à partager leurs impacts positifs.

Enfin, l’association Black Wine Professionals fondée par Julia Coney est la troisième cause lauréate de cette édition. Black Wine Professionals est une plateforme en ligne destinée à promouvoir la diversité dans l’industrie du vin. Sa fondatrice, Julia Coney, est une journaliste, conférencière et consultante américaine, spécialisée dans le vin. Elle s’intéresse particulièrement au croisement entre ethnie, vin et langue maternelle. En 2020, Julia a été nommée “Visionnaire Sociale” par le magazine Wnie Enthusisast, suite à ses articles sur la diversité, l’équité et l’inclusion sociale dans le monde du vin. Wine Industry Network l’a également nommée “Personnalité Inspirante” en 2022.

Nous sommes honorés de recevoir ce prix, qui est la continuation de tous nos efforts”, confie Julia Coney, fondatrice de Black Wine Professionals. “Nous allons pouvoir organiser des voyages immersifs en France pour une sélection de professionnels. C’est en allant sur le terrain et en rencontrant les vignerons que l’expérience se construit vraiment.

Les nominations pour les Simone Awards 2022 sont ouvertes jusqu’au 15 décembre 2022. Les Simone Awards s’adressent à toutes les causes menées par des femmes, où qu’elles soient dans le monde et quel que soit le secteur.

Simone Awards 2021 –
Les nominations sont ouvertes

Le Château de Pommard et le Comité des Simone Awards sont fiers d’annoncer le lancement des Simone Awards 2021. Lancé en 2018, ce prix est décerné annuellement à des femmes engagées, qui dirigent des causes destinées à changer de manière positive et responsable le monde qui nous entoure.

Chaque année, de janvier à avril, les candidates sont désignées par la communauté. Les lauréates sont ensuite soigneusement élues par le Comité des Simone Awards. Le Comité a le plaisir d’accueillir Tanisha Townsend, enseignante spécialisée en oenologie et auteure de Girl Meets Glass, en tant qu’ambassadrice de l’édition 2021. Madame Townsend est activement impliquée dans des causes liées à l’éducation, aussi bien auprès d’enfants issus de milieux défavorisés dans sa ville natale (Chicago) que dans l’univers du vin qui la passionne tant. Son engagement au quotidien, sa volonté de transmettre sa passion et ses connaissances, sont de véritables sources d’inspiration pour le Comité des Simone Awards.

À l’image de Tanisha Townsend, les Simone Awards sont destinés à encourager et soutenir les femmes engagées à travers le monde, notamment en leur offrant un accompagnement financier qui repose sur les ventes de la cuvée la plus iconique du Château de Pommard, Simone. Chaque année, la Famille Carabello-Baum, propriétaire du domaine, reverse 10% des profits issus des ventes du dernier millésime de ce vin emblématique aux causes soutenues par les lauréates. En 2021, le domaine reversera également les recettes issues de trois collections de vin soigneusement élaborées par l’équipe du Château. Ces collections peuvent être livrées partout dans le monde.

Au cours des éditions précédentes, les Simone Awards ont contribué à des causes variées telles que la conservation des océans, la prévention de la violence et la protection des droits des femmes. Les candidatures sont à déposer avant le 30 avril 2021. Les lauréates pour 2021 seront annoncées les 10 et 11 juillet 2021.

Rencontre avec Christine Janin, fondatrice d’À Chacun Son Everest

A Chacun son Everest - 2020 Simone Awards
A Chacun son Everest - 2020 Simone Awards

CHRISTINE JANIN - FOUNDER, À CHACUN SON EVEREST!

L’Association À Chacun son Everest ! accompagne des enfants atteints de cancer ou de leucémie et des femmes en rémission de cancer du sein, pour les aider à affronter la phase délicate de l’après-cancer et qu’ils puissent retrouver confiance en eux. Christine Janin, fondatrice d’À Chacun Son Everest! et lauréate des Simone Awards 2020, nous parle de la mission de l’association.

Christine, quel a été votre parcours avant de fonder À Chacun Son Everest! ?

Je suis médecin et alpiniste. La médecine m’a tout permis, notamment d’atteindre le toit du monde, le sommet de l’Everest, en octobre 1990. Au fil des années qui ont suivi, j’ai eu la chance de faire des rencontres importantes, qui m’ont amenée à réfléchir aux difficultés rencontrées pour gravir un sommet et à ce parallèle avec la maladie. En 1994, j’ai donc décidé de créer À Chacun Son Everest!.

Parlez-nous de l’association.

Cela fait 25 ans que je suis engagée à utiliser ce message puissant, cette symbolique forte pour les femmes et enfants que nous recevons qui souffrent de cancers. Leurs parcours, si différents soient-ils, sont des Everests, et nous les aidons à en redescendre. C’est une étape compliquée puisque l’image que les malades ont d’eux-mêmes a changé et les regards qui leur sont portés sont différents. Ils ont souvent peur de la rechute, ils ont perdu confiance en eux et ils sont fatigués. C’est là que nous intervenons, en accompagnant cette phase de “l’après”. Ce sont généralement les hôpitaux qui me confient les enfants. Nous accueillons des groupes de 16 enfants ou de 12 femmes, entourés d’une équipe de médecins infirmières, animateurs, et intervenants divers (photographe, cuisinier…) pour accompagner cette étape. Cela demande beaucoup d’organisation. C’est une énorme cordée et surtout une grande aventure humaine.

Que propose l’association à ces personnes malades ?

Dès 1994, nous avons mis en place des séjours d’une semaine pour enfants malades, à Chamonix. Nous avions alors déjà cette volonté de les aider à passer de « l’enfant malade » à « l’enfant conquérant » en les faisant marcher, grimper, partager avec d’autres enfants dans la même situation et quitter le cocon familial. Pour les 20 ans de l’association, nous avons ouvert aux femmes en rémission de cancer du sein. Nos séjours reposent sur la bienveillance. Il y a beaucoup de rires et aussi quelques pleurs. Nous proposons, pour ces femmes aussi, des activités physiques comme la marche, l’escalade et le yoga, mais également des activités plus spirituelles telles que la sophrologie ou encore la méditation. Il y a aussi un accompagnement psychologique destiné à réhabiliter l’âme de la personne malade. L’association est là pour aider chaque personne à réhabiliter son âme, la rendre fière et légère de ce qu’elle a vécu, et lui permettre de transformer cette épreuve en une force. En tout, depuis la création d’À Chacun Son Everest ! nous avons déjà accompagné 4 561 enfants et 1 200 femmes.

Que vous inspire le prix Simone Awards ?

Je suis très touchée de recevoir ce prix. C’est pour moi une forme de reconnaissance et de partage. Je dirais même que c’est une véritable mise en valeur du travail qui est fait pour les enfants et pour les femmes d’une part, et d’autre part pour toutes les personnes impliquées dans l’association. Ce sont des personnes entièrement dévouées à la cause, engagées et fières de l’être. Cette reconnaissance de leur engagement à nos côtés est un cadeau pour nous tous. Vous me donnez un prix mais, pour moi, c’est aussi une manière de les remercier. Je suis d’autant plus honorée de faire partie des gagnantes aux côtés d’autres femmes, à un niveau international.

Comment le prix Simone Awards permettra-t-il de contribuer à la mission d’À Chacun Son Everest! ?

Le prix Simone Awards permettra tout d’abord d’aider à poursuivre l’accueil de ces femmes et enfants. Nous offrons des séjours réparateurs pour accompagner cet « après-cancer ». Nous les aidons à retrouver un second souffle et un nouvel élan de vie, à retrouver cette énergie de vivre. Nous faisons en sorte qu’ils ne se sentent plus jamais seuls et restons toujours en lien avec tous … Quoi de mieux qu’un joli message pour traduire cette action. Pour finir, je voulais donc vous citer le témoignage d’Isabelle « Je suis arrivée ne sachant pas où j’allais, je repars en sachant qui je suis ! Ce séjour m’a révélée, m’a emportée sur mon nouveau chemin de vie. »

Rencontre avec Shelby Meyers

Landscape for Humanity - 2020 Simone Awards
Landscape for Humanity - 2020 Simone Awards

SHELBY MEYERS - FONDATRICE & RESPONSABLE TERRAIN, LANDSCAPE FOR HUMANITY

L’association Landscape For Humanity utilise le paysage comme base fondamentale de travail pour créer des espaces de vie responsables, à destination des personnes dans le besoin. En tant que directrice exécutive, Shelby Meyers travaille au plus près des communautés pour répondre à leurs besoins précis.

Shelby, pouvez-vous nous parler de votre parcours?

De manière assez générale, j’ai la chance de faire un travail qui me passionne, à savoir créer des jardins et des paysages en travaillant au plus près des communautés. Je suis convaincue que la meilleure façon de rassembler des populations, c’est de les faire travailler sur des projets intéressants et responsabilisants. C’est une expérience incroyable de voir une communauté se construire autour de projets concrets comme la mise en place de jardins et paysages. C’est un message fort, surtout en ces temps si difficiles.

Comment vous êtes-vous lancée dans ce projet d’accompagner les communautés ?

J’ai fait mes études de paysagisme à l’Université d’Oregon, dans la ville d’Eugene. Après mon diplôme, en 2016, j’ai décidé de rester au sein de la communauté d’Eugene. Je voulais mettre les mains à la pâte et commencer enfin à travailler avec les paysages et la population locale. Ça a été une opportunité incroyable ! Je pouvais enfin mettre en application tout ce que j’avais appris à la fac ; c’est-à-dire dessiner, installer et gérer des jardins. J’ai également rapidement collaboré avec plusieurs entrepreneurs paysagistes. En parallèle, j’ai commencé à travailler sur mon premier projet, l’installation d’un marché communautaire. Avec trois amies nous avons créé The Whiteaker Community Market, un projet qui rassemble des artisans et des producteurs locaux dans un quartier artistique d’Eugene. Notre souhait était de proposer un système aussi inclusif que possible, grâce à la mise en place d’activités comme le yoga ou encore des cours sur l’art. Nous avons même installé une scène de concert ! Cela fait 5 ans maintenant que ce projet existe, et son importance est plus forte que jamais en cette période de crise. J’ai beaucoup appris de cette expérience, notamment sur la puissance d’un système qui réunit la communauté tout en permettant à chacun de se sentir inclu.

Comment en êtes-vous arrivée à créer Landscape For Humanity?

J’ai rapidement décidé de m’impliquer dans une coopérative de logement, Emerald Village Eugene, un projet entrepris par une association qui s’appelle SquareOne Villages. Il s’agit d’une communauté de 22 micro-maisons. À l’aide d’un entrepreneur paysagiste et des membres de cette communauté, nous avons construit les paysages alentours, et nous avons contribué à la mise en place d’une surface d’agriculture urbaine. C’est un vrai travail de collaboration, les résidents m’ont apporté toutes les recommandations pour définir clairement les axes de travail. De mon côté, je les ai laissé prendre le dessus tout au long du projet, l’idée étant de les responsabiliser. Ce sont eux qui ont fait tout le travail ! Nous avons fini de construire une serre et de planter quelques graines pour faire pousser des légumes juste avant le début de la crise sanitaire. Le confinement a souligné cette importance d’aller vers plus d’autonomie ; par exemple en faisant pousser de quoi nourrir tout une communauté à proximité. Travailler avec ces personnes directement et les accompagner dans la construction de structures adaptées à leurs modes de vie, c’est une expérience incroyable ! C’est d’ailleurs ce qui m’a inspiré à créer Landscape For Humanity. 

Quelle est la mission de Landscape For Humanity ?

Nous travaillons avec différents types de paysage, dans le but de créer des changements effectifs aussi bien d’un point de vue social qu’environnemental. La création de Landscape For Humanity repose sur une collaboration entre des professeurs du département Architecture Paysagiste de l’Université d’Oregon et moi-même. Les professeurs en question faisaient des recherches sur l’installation de paysages dits “productifs” en termes de nourriture, eau et énergie, avec un accent mis sur les communautés disposant de peu de ressources. Pour qu’un projet comme celui-ci puisse se concrétiser, il faut également une équipe sur le terrain, et c’est là que j’interviens. C’est une chance pour moi de travailler avec une équipe aussi qualifiée et de mettre ces recherches à profit des communautés directement sur le terrain.

Sur combien de projets travaillez-vous en ce moment ?

Nous travaillons sur trois différents projets. Le premier c’est bien sûr Emerald Village. Le deuxième projet, Opportunity Village, se passe à Eugene également. Contrairement à Emerald Village qui propose des logements permanents, Opportunity Village offre des logements temporaires et dispose donc de moins d’infrastructures. Les résidents y restent pour une durée très courte. Nous y avons installé des systèmes de filtration des eaux usées et d’irrigation modernes qui permettent d’améliorer la qualité de vie des résidents. Nous avons également créé des espaces de végétation et des jardins. Enfin, le troisième projet est très similaire à Opportunity Village, mais se trouve à Lima, au Pérou. Nous y avons développé des systèmes de bio-filtration permettant d’entretenir un système d’assainissement durable. Pour l’ensemble de ces projets, l’objectif c’est de créer pour et avec la communauté. L’aspect social est un pilier pour notre organisation, et chacun de ces projets repose sur la résilience et l’équité.

Quelle est votre vision pour l’avenir de Landscape For Humanity ?

Je considère l’association comme une ressource pour tous les paysagistes qui souhaitent s’impliquer au plus près des communautés, particulièrement avec des projets difficiles à implémenter. Lorsque je me suis lancée, je n’avais que très peu de soutien de la part des organisations concernées. Le rôle de Landscape For Humanity est avant tout d’aider à combler ce manque, en fournissant aux paysagistes les ressources, les recherches et le réseau dont ils auraient besoin pour mettre en place leurs projets, toujours avec ces considérations sociale et environnementale.

Que vous inspirent les Simone Awards ?

Je suis très heureuse ! Ce prix arrive au bon moment. Il va nous permettre de mettre de renforcer les bases existantes de l’association et d’avancer de façon pérenne. Je suis convaincue que notre travail est nécessaire, particulièrement en ces temps d’incertitude et de changements. Ce don permettra de donner vie à de nombreux projets, je n’ai aucun doute là-dessus !

Justement, comment le prix contribuera-t-il à votre cause ?

Comme je vous le disais, nous souhaitons vraiment développer l’association et accompagner la concrétisation d’une multitude de projets au sein des communautés. Nous allons faire un point sur la situation actuelle de l’association, en tenant compte des changements liés à la crise sanitaire, pour mieux développer notre vision et évaluer les opportunités de partenariats. Nous avons les capacités d’assister dans la mise en place de projets différents sur le terrain. Nous avons les ressources suffisantes pour avancer sur des projets d’assainissement et nous sommes en mesure, de proposer, par exemple, des stations de lavage de mains adaptées à l’espace public. Le prix des Simone Awards nous permettra d’aller plus loin sur ce type de projet. 

Rencontre avec Lindsey Nefesh-Clarke

Lindsey-Nefesh-Clarke - 2020 Simone Awards winner
Lindsey Nefesh-Clarke - 2020 Simone Awards winner

LINDSEY NEFESH-CLARKE - FONDATRICE, WOMEN’S WORLDWIDE WEB

Women’s WorldWide Web (W4) est une plateforme de crowdfunding pour l’émancipation des femmes et des filles dans le monde, à la ville comme à la campagne, dans les pays émergents et dans les pays développés. Sa fondatrice, Lindsey Nefesh-Clarke nous partage l’origine et les valeurs défendues par W4.

Lindsey, quel a été votre parcours avant de créer Women’s WorldWide Web (W4) ?

Dès le début de ma carrière, je me suis impliquée dans la défense des droits de l’homme. J’ai travaillé sur de nombreuses missions humanitaires, sans aucun lien avec la technologie. C’est en 2010, au cours d’une mission sur l’île de Cebu, aux Philippines, que j’ai pris conscience de l’importance des nouvelles technologies pour permettre l’émancipation des jeunes filles et des femmes. J’étais responsable d’un programme humanitaire reposant sur l’éducation et la santé de familles vivant dans une extrême pauvreté, sans accès à l’électricité, ni l’eau. Ces familles “squattaient” un cimetière. Elles habitaient littéralement au milieu de tombes, dans des conditions d’hygiène déplorables. Les jeunes filles et femmes étaient exclues du système scolaire et mon rôle a été de leur faciliter cet accès à l’école et à l’université. Nous avons rapidement remarqué que, bien que brillantes dans leurs études, ces femmes ne disposaient pas des connaissances technologiques nécessaires pour trouver un emploi. Évidemment, elles n’avaient jamais eu l’opportunité de travailler sur des ordinateurs. Nous avons donc créé un centre de formation sur l’informatique juste à côté du cimetière. Par la suite, nous avons constaté que cet accès à l’informatique s’est révélé un atout pour ces femmes, qui ont plus facilement trouvé un travail réglementaire notamment dans le secteur des nouvelles technologies.

Quelle est la mission de Women’s WorldWide Web ?

Aujourd’hui, ce sont 3,5 milliards de personnes qui souffrent de l’exclusion digitale. Les femmes et jeunes filles comptent pour une large majorité de ce nombre. Nous avons donc beaucoup de travail devant nous pour leur permettre d’accéder à des formations sur l’informatique et réduire ces inégalités. S’il y a bien une période précise qui nous a fait prendre conscience de l’importance de l’inclusion digitale, c’est bien celle de la crise sanitaire actuelle. Aux Philippines, nous avons rapidement observé que les connaissances en informatique étaient essentielles dans la vie quotidienne mais aussi pour accéder à des emplois sécurisés et réglementaires. Aujourd’hui, la plupart des emplois nécessitent de solides bases en informatique. Les estimations prévoient que cela sera le cas de près de 90% des emplois dans les années à venir. C’est en prenant conscience de cette inégalité de l’accès au monde du digital, particulièrement pour les femmes, que j’ai décidé de m’impliquer dans ce combat. Et c’est ainsi qu’a émergé le projet de Women’s WorldWide Web. Tout au long de ma carrière, j’ai été inspirée par la résilience et l’ingéniosité de femmes ordinaires qui ont sur réaliser des choses extraordinaires. C’est une expérience incroyable que de voir des jeunes femmes tout juste formées sur le digital et les nouvelles technologies, déjà capables de créer des solutions adaptées aux problèmes rencontrés par leurs communautés. C’est ce potentiel infini qui nous motive et nous passionne chez W4.

Quels sont vos projets pour Women’s WorldWide Web ?

W4 a été créé en 2012. C’est donc une organisation encore jeune mais nous avons déjà réalisé tant de choses ! Nous sommes aujourd’hui l’un des principaux partenaires du programme des Nations Unies “EQUALS”, dont la mission est de soutenir une meilleure intégration des femmes dans le secteur du digital. Nous sommes déterminés à réduire cet écart pour les jeunes filles et femmes du monde entier et à leur fournir tous les moyens possibles pour acquérir des compétences informatiques.

Que vous inspire cette récompense des Simone Awards ?

Notre équipe est fière de cette récompense ! J’ai lu l’interview de Julie Carabello-Baum à de nombreuses reprises. Son inspiration et les valeurs qu’elle transmet par ce prix résonnent avec notre mission à W4. Elle parle de l’engagement, qui est un facteur essentiel pour mettre en place des initiatives au profit de l’émancipation des femmes efficaces et durables. L’impact positif, l’engagement, le dévouement même, sont des valeurs importantes pour la famille Carabello-Baum comme pour W4. Julie Carabello-Baum parle de “femmes ordinaires qui font des choses extraordinaires”. Notre mission à W4 est d’assurer l’émancipation des femmes et jeunes filles grâce aux nouvelles technologies dans le cadre d’un développement durable. Aujourd’hui, les sociétés sont presque toutes hautement digitalisées. L’accès à la connaissance et même la maîtrise des technologies digitales permet une meilleure intégration de l’individu dans la société. Dans le cadre de mon expérience avec W4, j’ai rencontré tellement de femmes ordinaires qui ont su entreprendre des initiatives extraordinaires, partout dans le monde. C’est souvent au cours de situations compliquées que ces femmes, venues de milieux marginalisés et défavorisés, savent se révéler. Grâce à l’éducation et aux formations, elles sont capables d’extraire leurs familles de situations de pauvreté extrêmes et contribuent à créer des solutions innovantes pour venir en aide à leur communauté. Il suffit de leur donner les moyens pour qu’elles puissent entreprendre des actions dont les résultats seront positifs pour l’ensemble de la communauté. Je suis donc particulièrement honorée par ce prix. J’admire le travail réalisé par la famille Carabello-Baum, notamment avec les Simone Awards dont la mission est de mettre en avant des personnes et des causes orientées vers un changement positif de notre société. En sélectionnant l’association comme lauréate, les Simone Awards mettent en valeur, par extension, ces femmes et jeunes filles extraordinaires impliquées dans W4, à travers le monde.

Comment le prix contribuera-t-il à la cause de Women’s WorldWide Web ?

Ce prix permettra de contribuer à deux projets qui nous semblent importants. Le premier, c’est un programme de soutien d’initiatives entreprises par des femmes souhaitant utiliser la technologie pour protéger l’environnement et permettre aux communautés de s’adapter aux changements climatiques. Le second projet, c’est le programme EQUALS en partenariat avec les Nations Unies dont j’ai déjà parlé. Ces deux projets sont très en lien avec les Simone Awards puisqu’ils sont destinés à changer de manière positive et durable nos sociétés. J’ajouterais enfin que la mission du Château de Pommard, qui est à l’origine des Simone Awards, est elle aussi très en lien avec celle de W4. Cette collaboration avec la Nature, le respect de l’environnement, l’engagement pour produire des cuvées extraordinaires, l’équipe du Château qui est entièrement dévouée… ce sont tous ces éléments qui donnent toute sa valeur et sa puissance au prix. La technologie permet de réaliser tant de choses. C’est un parti-pris, pour W4, d’utiliser la technologie comme outil d’émancipation des femmes et jeunes filles tout en protégeant notre planète et en préservant l’environnement. Les Simone Awards vont grandement contribuer à cela.